Arthur Bondar
L'art de l'après-guerre.
Les visages sont burinés, secs et émaciés, effondrés. Boursouflures verticales parcourues d’un réseau de rides profondes au milieu duquel est fichée une paire d’yeux à l’éclat surnaturel. Les postures, rigides à l’excès, témoignent d’une dualité connue, mettant aux prises la dignité conférée par l’âge et la pantalonnade des corps ayant trop vécu. Sur les vestes de costumes, des décorations militaires, breloques …