Les photographies de Sandrine Estrade Boulet sont une invitation au rire, à l’irrévérence, au pied de nez. Elle appelle ça « la réalité augmentée »: elle infiltre dans l’environnement urbain des blagues, des astuces qui font du quotidien une incroyable aventure. Boum! Bang! a rencontré cette jeune femme légère et amusante qui signe ses messages par « Gardons les yeux ouverts ». On serait tenté de lui répondre qu’on peut avoir les yeux ouverts sur la noirceur du monde, la bêtise de l’humanité et la puanteur du métro. Mais Sandrine Estrade Boulet n’a pas ce regard-là. Elle sait voir au-delà de la réalité pour  se diriger dans un imaginaire burlesque et délirant.

Sandrine Estrade Boulet
© Sandrine Estrade Boulet
Sandrine Estrade Boulet
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Sandrine Estrade Boulet
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Sandrine Estrade Boulet
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À l’exposition Sempé dont Boum! Bang! a parlé, il était amusant de regarder la réaction des gens face aux dessins de cet humoriste génial: tout le monde souriait, pouffait, prenait en photo, appelait son voisin, « hé regarde! »… C’est un peu la même chose qui se passe avec Sandrine Estrade Boulet: on est amusé, on partage ses photos sur internet. Du coup, la voilà qui se retrouve sur MylittleParis, sur Letagparfait, et maintenant sur Boum! Bang!. Comme elle sème ses blagues dans les rues, on sème son travail sur internet. Ce jeu de pistes participe de sa théorie de la « réalité augmentée »: elle s’infiltre dans notre environnement comme une petite souris, nous fait des petits clins d’œil, et son imagerie se diffuse dans le monde entier.

Sandrine Estrade Boulet
© Sandrine Estrade Boulet
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Quand on lui parle de street art, elle devient malicieuse et mystérieuse: « qui te dit que ma pom-pom girl ce n’est pas moi qui suis allée la faire au pochoir ? ». Ainsi, on peut se demander si ce street art d’atelier, d’ordinateur, timide voire fantasmé ne serait pas encore une fois une blague? Le mystère reste entier, mais on reste impatient de croiser une petite Amy Winehouse aux cheveux-urine.

Sandrine Estrade Boulet
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