Le photographe Hugh Kretschmer, vivant et travaillant à Los Angeles, est spécialisé dans la photographie publicitaire, éditoriale, illustrative et le design. Artiste dans l’âme, il découvrit la photographie à l’âge de 13 ans sous la tutelle de son père, lui-même photographe ingénieur en avionique. Après un parcours exemplaire, l’artiste, hautement reconnu, travaille aujourd’hui pour des annonceurs d’envergures comme Kohler, Mastercard, Evian, ainsi que pour des magazines tels que New York Times, Rolling Stone et Health.
Décrivant son travail comme « une fusion de différentes influences absorbées depuis des années », l’artiste tire principalement ses inspirations des peintures et sculptures du XXIe siècle. Travaillées et colorées, ses œuvres humoristiques, cyniques et ironiques sont une véritable mise en scène du quotidien. Amateur de la juxtaposition et de ses manipulations virtuelles, l’artiste-sculpteur d’images, fait entrer le spectateur dans un tourbillon imaginaire façonné par sa main.
Hugh Kretschmer, All Ears ©
Hugh Kretschmer, All in my head ©
Hugh Kretschmer, Between Heaven and Earth ©
Hugh Kretschmer, Dark Cloud ©
Hugh Kretschmer, Best Your Head ©
Hugh Kretschmer, Bookends ©
Hugh Kretschmer, Materialism ©
Hugh Kretschmer, Mental Muscle ©
Hugh Kretschmer, Boxer ©
Hugh Kretschmer, Imposter ©
Hugh Kretschmer, Listening to yourself ©
Hugh Kretschmer, Hair ©
Hugh Kretschmer, Lost in Work ©
Hugh Kretschmer, Vaseetomy for two ©
Hugh Kretschmer, Golf Trophy ©
Hugh Kretschmer, Debut ©
Hugh Kretschmer, How to Pick a Mechanie ©
Hugh Kretschmer, Female CEO ©
Les photographies d’Hugh Kretschmer mêlent assemblages inattendus et collages évocateurs à l’image des œuvres surréalistes exposant visions absurdes, oniriques et irrationnelles. Ces oeuvres dégagent une forte dose d’expression philosophique: la suprématie de l’argent, la destruction de l’homme et de son environnement par l’industrie et la pollution, le voyeurisme et l’exhibitionnisme ou encore le culte de la beauté. Le regard surréaliste de l’artiste est l’outil d’une critique sociale. « La médiocrité de notre univers, – se demande André Breton dans son « Introduction au discours sur le peu de réalité »- ne dépend-elle pas essentiellement de notre pouvoir d’énonciation? ». Mais si la critique est le prétexte du geste, l’esthétique prend rapidement le dessus et la photographie émerge, rendant compte du regard que l’artiste porte sur le monde.