Vous avez sans doute déjà croisé ses dessins et nul doute qu’ils vous auront marqués. Avec un trait reconnaissable et un souci du détail prononcé, Laura jeune illustratrice strasbourgeoise, qui se fait appeler Cheyenne dépose ses dessins dans notre quotidien par le biais de magazines tels que Paulette ou WAS.
Aussi à l’aise dans le portrait que dans l’illustration, ses dessins nous semblent familiers. Ce sentiment est sans doute dû au fait qu’elle rend aux objets du quotidien la poésie que nous leur avons oublié, celle que nous ne prenons plus le temps de voir.
Par son trait, ses sujets se révèlent sous un autre jour, plus vrais que nature et parfois bien plus esthétiques qu’ils ne le sont dans la réalité.
Cheyenne ne tombe pas dans l’utilisation outrancière de couleurs afin de rendre son dessin plaisant. C’est par touches savamment dosées que se présente la couleur – jusqu’à être parfois absente et faire place à un jeu d’ombre. C’est bien le dessin et non ses artifices qui font l’intérêt du travail de Cheyenne.
L’autre grande surprise de Cheyenne est sa versatilité artistique: l’illustratrice passe sans difficulté de ses dessins aériens à des domaines autres. Par exemple, c’est avec un trait différent mais toujours aussi appréciable qu’elle illustre de petites BD pleines de couleurs et d’humour. Aucun support ne semble lui faire peur, en effet pour les adeptes du skate Cheyenne pose aussi son empreinte sur quelques planches.
