Photographe australien de renommée internationale Max Pam est né en 1949.

Dans les années 1970 il commence à voyager et découvre l’Asie. Dès lors il n’aura de cesse de parcourir le monde.

Son goût pour les voyages a été initié dès son adolescence. Passionné de surf il partait avec des amis au quatre coins de l’Australie pour découvrir de nouveaux spots, en quête de la vague ultime.

À 20 ans, sur un coup de tête il décide de relier Calcutta à Londres, en Coccinelle. Muni de son appareil photo, pendant deux décennies, il traverse l’Inde, le Pakistan, les hauteurs du Népal, s’immisce dans les bordels de Bangkok, déambule dans Bombay et à chaque fois réalise un grand nombre de clichés. Il photographie, annote, colle et retranscrit ses périples, les paysages traversés…

C’est au cours de ses pérégrinations qu’il développe son regard unique sur les contrées du monde et leurs habitants.

Très intéressé par l’édition et par l’exercice du témoignage, il travaille sur la création de carnets de voyages photographiques; sous la forme de journal de bord, mêlant les différents médiums: le texte, les collages, les photographies, les coupures de journaux. Il tente de partager la magie et la diversité de ses voyages et de ses rencontres.

« Sans hésitation, la meilleure manière de présenter son travail, c’est le support papier: par la presse ou dans les livres. C’est le moyen de toucher énormément de gens et de les toucher dans l’intimité d’un moment (…) que la personne a pris pour ouvrir une publication et être là, seule avec ton travail. »

Max Pam est un humaniste, mais pas à la manière des photographes français de l’après guerre: il s’intéresse aux gens de près, aime passer du temps avec eux, avoir un véritable échange.

« J’aurais pu toucher pratiquement toutes les personnes que j’ai photographiées et c’est une chose que j’aime réellement dans la photographie. Chaque rencontre, partout, devient inévitablement une petite, ou parfois une grande pièce de théâtre de rue. Il y a un libre échange d’idées de pose, de cadrage et d’angle de prise de vue, et souvent de longues conversations sur les raisons pour lesquelles je fais ça. Pourquoi vous êtes ici? Comment vous vous appelez? Combien de fois faites-vous l’amour à votre femme toutes les nuits? Vous m’enverrez les photos? Il n’y a pas de moment décisif, juste une curiosité mutuelle, et le théâtre de rue peut commencer. »

Le sémillant éditeur, photographe, peintre et esthète Pierre Bessard, ami de Max Pam, publie Ramadan in Yemen, un magnifique ouvrage, superbement imprimé qui retrace le périple de l’artiste lors de son séjour au Yémen durant le Ramadan en 1993. Pour cet ouvrage, présenté dans un boitier, Pierre Bessard a travaillé avec tntypography pour créer une typographie rappelant la calligraphie arabe.

Max Pam réinvente le monde depuis plus de 30 ans. Il est aujourd’hui professeur à la Edith Cowan University de Perth (Australie), et continue à parcourir le monde l’appareil de photo à la main.

Ramadan in Yémen - 1993 - Max PamRamadan in Yémen – 1993 © Max Pam
Ramadan in Yémen - 1993 - Max PamRamadan in Yémen – 1993 © Max Pam
Ramadan in Yémen - 1993 - Max PamRamadan in Yémen – 1993 © Max Pam
Ramadan in Yémen - 1993 - Max PamRamadan in Yémen – 1993 © Max Pam
Ramadan in Yémen - 1993 - Max PamRamadan in Yémen – 1993 © Max Pam
Ramadan in Yémen - 1993 - Max PamRamadan in Yémen – 1993 © Max Pam
Ramadan in Yémen - 1993 - Max PamRamadan in Yémen – 1993 © Max Pam
Ramadan in Yémen - 1993 - Max PamRamadan in Yémen – 1993 © Max Pam
Ramadan in Yémen - 1993 - Max PamRamadan in Yémen – 1993 © Max Pam
Ramadan in Yémen - 1993 - Max PamRamadan in Yémen – 1993 © Max Pam
Ramadan in Yémen - 1993 - Max PamRamadan in Yémen – 1993 © Max Pam